Miserere - Arvo Pärt — Centre de Musique Sacrée

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Centre de Musique Sacrée du Puy-en-Velay
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Miserere - Arvo Pärt

Concert de Carême par l'ensemble vocal et instrumental du Centre de musique sacrée du Puy
  • Quand

    le 18/02/2018 de 17h00 à 18h00

  • Cathédrale Notre-Dame du Puy

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« Pénitence »

Arvo PÄRT | Miserere mei, Deus
Francis POULENC | Quatre motets pour un temps de pénitence
Marcel GODARD | Deux psaumes

Miserere mei, Deus
Le psaume 50 ouvre le temps du Carême dans la messe du mercredi des cendres. Il est également le psaume que l'Eglise chante tous les vendredis à l'office de Laudes. Dans un de ces commentaires, saint Jean-Paul II le définissait comme "le psaume du mystère de la Miséricorde divine". Ce texte magnifique est à la fois le chant du pécheur (David qui reconnaît sa faute) et de celui qui est sauvé par la Miséricorde infinie de Dieu.

Pour son Miserere composé en 1988-89, Arvo Pärt y intercalle à deux reprises quelques strophes du Dies iræ la séquence de la Messe des défunts. Dans cette œuvre remarquable, Arvo Pärt utilise l’espace son ore d’une manière particulièrement originale, grâce à une recherche très poussée dans le domaine des contrastes sonores, qui traduit non seulement la Passion du Christ, mais aussi celle de l’Homme, pour ne pas dire celle du compositeur lui-même à travers des propres souffrances d’exilé.

Quatre motets pour un temps de pénitence
Composés en 1939 pour le premier et en 1938 pour les trois autres, les quatre motets pour un temps de pénitence de Francis Poulenc appartiennent à une veine sombre et dramatique. Il les a écrits « aussi réalistes et tragiques qu’une peinture de Mantegna ». Ces motets sont tous des répons de la Semaine Sainte.

Deux psaumes
Les deux psaumes de Marcel Godard ont été composés en 1998. Le psaume 9b est une violente imprécation, le cri d’un homme traqué par un ennemi « à l’affût, bien caché comme un lion dans son taillis. Dieu n’y voit rien ! » Mais finalement si ! Comme dans un dernier cri par une imploration : « Dresse-toi, Seigneur ! Lève ta main ! (…) Le faible s’abandonne à toi ; tu connais, Adonaï, l’attente des pauvres. »
Il convenait que ce psaume fût dédié à la mémoire d’un martyr de notre temps, Gabriel de Longueville, prêtre du diocèse de Viviers assassiné en Argentine par la dictature militaire.
Dans le second psaume, le psaume 138, Dieu est celui qui sait, qui devance, qui me conduit et qui me poursuit, qui me voyait « quand j’étais encore inachevé ». L’homme reconnaît le prodige qu’il est. Il achève le psaume par la très belle invocation : « Écoute-moi, mon Dieu, tu connaîtras mon cœur ! »

Ensemble vocal et instrumental du Centre de musique sacrée du Puy
Anne-Lise Arsac, Stéphanie Bruni, Judith Peyron, Malika Rezgui (sopranos) et Michal Okon (soprano solo)
Floriane Duroure, Sr Elia, Nicole Vernet (altos)
Philippe Antonetti, Serge Fradin, Fabrice Liogier (ténors)
Paul-Louis Barlet, Jean-Louis Falcon, Jean-Paul Fradin (basses)

NN (hautbois), Christophe Lac (clarinette), Emilie Anthouard (clarinette basse), Guy Brunon (basson)
Aline Menevaut (trompette), Boris Lebas (trombone)
Michel Sallas, Pascal Bertrand, Manon Bertrand (percussions)
Frédérique Gros (orgue)
Patrick Jourdy (guitare électrique), Jean-Louis Chalard (basse électrique)

Julien COURTOIS, direction