Requiem de Mozart — Centre de Musique Sacrée

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Centre de Musique Sacrée du Puy-en-Velay
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Requiem de Mozart

Concerts exceptionnels en clôture de la saison du 20e anniversaire du Centre de musique sacrée. Un des plus belles mais aussi étonnantes page de la musique sacrée : Samedi 26 et dimanche 27 mai 2018 à l'église Saint-Pierre-des-Carmes, Le Puy-en-Velay.

Samedi 26 et dimanche 27 mai 2018
Eglise Saint-Pierre-des-Carmes, Le Puy-en-Velay

Wolfgang Amadeus MOZART | Requiem


Choeur du Centre de musique sacrée du Puy
            Julien COURTOIS, direction

Orchestre des Ateliers des arts de la Communauté d’agglomération du Puy
            Raphaël BRUNON, direction
 

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Parce que Mozart est mort en le composant, son Requiem est entré dans l’histoire auréolé de légendes. Mais au-delà de tous les mythes, la beauté de l’œuvre demeure. Grave, solennelle, transcendante…

Voici ce qu’écrit Mozart à son père Léopold, quatre ans avant d’écrire le Requiem :

« Comme la mort [...] est l’ultime étape de notre vie, je me suis familiarisé depuis quelques années avec ce meilleur et véritable ami de l’homme, de sorte que son image non seulement n’a pour moi rien d’effrayant mais est plutôt quelque chose de rassurant et de consolateur. »

Ce calme face à la mort, on le retrouve tout au long du Requiem, messe pour les morts qui oscille entre accents terribles et tendres mélodies apaisantes et mélancoliques. D’autant qu’en 1791, cela fait plus d’un an que Mozart est gravement malade. Persuadé d’avoir été empoisonné à l’Aqua Tofana (un poison très lent) et sentant sa fin proche, c’est peut-être son propre Requiem - son propre hommage que Mozart écrit, sa dernière confidence.

Parler du Requiem de Mozart n’est pas tout à fait exact. À sa mort, seules deux parties sont (quasiment) achevées : l’Introït et le Kyrie. Le reste demeure à l’état d’ébauche, avec seulement les voix et quelques indications. Le fameux Lacrimosa, qui suscite tant d’admiration, est en réalité extrêmement lacunaire, et s’interrompt au bout de huit mesures seulement. On raconte que lors de la répétition qui eut lieu la veille de sa mort, Mozart, arrivé à la 8e mesure du Lacrimosa, fondit en larmes, devinant qu’il s’agissait là des dernières lignes de musique qu’il écrivait.

Après la mort de Mozart, sa femme Constance hérite des dettes de son mari. Elle demande alors à deux anciens élèves de son mari de finir la partition :Joseph Eybler puis Franz Xaver Süssmayr. Le comte von Walsegg (qui a commandé l’œuvre) n’y verra que du feu et donnera à Constance un gros cachet, très attendu.

Süssmayr, l’élève de Mozart qui a véritablement achevé le Requiem, est choisi par Constance car son style d’écriture est très proche de celui de son maître. Mais il n’a pas son génie. Pour achever l’œuvre, il s’inspire en grande partie des fragments laissés par Mozart et de certaines de ses œuvres de jeunesse. Pour la fin, Süssmayr choisit de reprendre le début du Requiem - par peur peut-être de trahir son maître ou de le réveiller d’entre les morts en concluant sa messe à sa place...