Dimanche 12 juin – La Sainte Trinité — Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

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Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

Dimanche 12 juin – La Sainte Trinité

Ce mystère d’un Dieu unique et composé de trois personnes distinctes est au cœur de notre foi. Dieu est amour, Dieu est donc relation. C’est par cette communion d’amour que nous pouvons comprendre comment Dieu, qui se révèle sous trois visages : celui du Père, celui du Fils et celui du Saint Esprit - reste unique.

Extrait de l’homélie de la fête de la sainte Trinité par Mgr André Vingt-Trois

“(...) Le Dieu auquel nous croyons n’est pas n’importe quel Dieu. C’est le Dieu d’amour qui se révèle et se manifeste dans sa relation entre le Père et le Fils, relation tellement intense qu’elle constitue elle-même une Personne, et c’est à cette communion du Père, du Fil et de l’Esprit que nous sommes associés par le baptême, quand l’Esprit-Saint fait de nous des enfants de Dieu. La Trinité n’est pas seulement une histoire qui se passe dans le ciel, sans que nous y soyons intéressés. La Trinité s’inscrit dans notre existence humaine et transforme notre existence humaine.

Participant de la vie trinitaire par le baptême, nous devenons à notre tour des êtres de relation, des êtres qui ne peuvent pas atteindre la plénitude de leurs possibilités s’ils n’entrent pas en communion d’amour avec le Père, le Fils et l’Esprit-Saint et si cette communion d’amour ne se diffuse pas et ne se concrétise pas dans notre manière d’être avec les autres. C’est pourquoi Jésus nous dit que le grand commandement, c’est d’aimer Dieu de tout son cœur, de toute sa force et de tout son esprit, et d’aimer son prochain comme soi-même. Car c’est le même amour, comme le Pape nous l’a rappelé récemment dans son encyclique, c’est le même amour qui habite les relations du Père, du Fils et du Saint-Esprit et qui est répandu en nos cœurs par la foi pour faire de nous des témoins non pas de la tolérance, non pas de la bienveillance, non pas de la philanthropie mais faire de nous des témoins de l’Amour divin dans l’existence humaine. Nous sommes envoyés pour aimer à la manière dont Dieu aime : " Aimez-vous les uns les autres comme je vous ai aimés ".”

Lundi 13 juin – Saint Antoine de Padoue

Né à Lisbonne, ce contemporain de saint François d'Assise s'appelait en réalité Fernando. De famille noble aux traditions militaires, il entra tout jeune chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin à Coïmbra où il fut ordonné prêtre. En 1220, quand les restes des premiers martyrs franciscains furent ramenés du Maroc au Portugal, il entra chez les Frères Mineurs et prit le prénom d'Antoine. Il désirait lui aussi aller au Maroc afin d'y mourir martyr. Tombé malade pendant le voyage, il dut rentrer en Europe.

En 1221, il est à Assise au chapitre de l'Ordre et ses frères découvrent alors ses talents de prédicateur et de théologien. Ayant remplacé 'au pied levé' un prédicateur empêché, il étonne ses frères qui, désormais, l'envoient prêcher plutôt que de balayer. Avec la permission de saint François, il enseigne à Bologne, Toulouse, Montpellier et Limoges. A Brive-la-Gaillarde, on conserve même le souvenir des grottes où il se retira quelque temps dans la prière solitaire. C'est aussi dans cette ville qu'il retrouva miraculeusement un manuscrit dérobé, y gagnant du même coup sa spécialité posthume pour lui faire retrouver les objets perdus. En 1229, il est élu provincial de l'Italie du Nord.

La fin de sa vie est dominée par la prédication où il excelle. Il se trouve à Padoue pour prêcher le Carême en 1231. C'est là qu'il meurt d'épuisement à 36 ans, dans cette ville qui le vénère et qui lui donne son deuxième nom, saint Antoine de Padoue. Il est "Docteur de l'Église", mais la piété populaire préfère en lui l'intercesseur efficace.