Jeudi 19 octobre – Bienheureuse Agnès de Jésus — Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

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Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

Jeudi 19 octobre – Bienheureuse Agnès de Jésus

Fille de Pierre Galand, coutelier, et de Guillemette Massiote, troisième de sept enfants, Agnès naquit le 17 novembre 1602, rue de l’Ouche au Puy-en-Velay. Elle fut baptisée le lendemain de sa naissance, au baptistère Saint Jean, près de la cathédrale du Puy.

A l’âge de 7 ans, alors qu’elle priait à la cathédrale, Agnès décida de se donner toute entière à la Sainte Vierge. Elle prit une chaîne dans l’atelier de son père et la porta autour de la taille en signe de cette consécration.

Dès l’âge de 8 ans, Agnès est autorisée à communier, ce qui était exceptionnel à cette époque. Elle priait longuement selon les conseils de son confesseur qui lui avait dit : « passe de longs moments en silence dans ta chambre et pense à Jésus ».

Agnès avait l’habitude de faire l’aumône à tous les indigents qu’elle croisait dans les rues du Puy. Petite fille, elle leur donnait bien souvent son goûter.

Le couvent des frères prêcheurs était proche de la maison d’Agnès. Elle y allait fréquemment prier et rencontrer des frères. L’un d’eux, le Père Panassière, devint son directeur spirituel. Il la reçut dans le Tiers-ordre dominicain en avril 1621.

En 1623, elle participe à la fondation du monastère Sainte Catherine de Sienne à Langeac.

Par ses prières et ses conseils, elle guida Jean-Jacques Olier vers la fondation des premiers Séminaires de Saint Sulpice.

Elle mourut le 19 octobre 1634, en laissant comme charge spirituelle à ses filles de prier pour les prêtres et les vocations sacerdotales.

Le rayonnement de sa personnalité et la vénération de son souvenir expliquent le désir des tertiaires dominicaines du Puy de se réunir dans la maison natale de la « sainte » pour y prier, puis y vivre ensemble. Ce projet se réalise vers 1660. Ainsi furent posées les fondations de la Congrégation des Dominicaines du Puy.

Agnès aimait tout particulièrement entourer les futures mères au moment de leur accouchement. C’est ainsi qu’en 1952 à Langeac, suite à la prière à Agnès, la naissance qui risquait de mettre la vie de la mère et de l’enfant en danger, se déroula tout à fait normalement. Ce miracle fut le point de départ de son procès en béatification.

 

Agnès de Jésus a été béatifiée le 20 novembre 1994 par le Pape Jean-Paul II.