Dimanche 10 et Lundi 11 juillet – Dédicace de la Cathédrale — Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

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Cathédrale Notre-Dame du Puy-en-Velay

Dimanche 10 et Lundi 11 juillet – Dédicace de la Cathédrale

La dédicace est la cérémonie qui consacre une église comme lieu de culte et de prière. Elle devient alors et pour toujours « Maison de Dieu » et « Maison du Peuple de Dieu ». C’est le 11 juillet que, depuis des temps immémoriaux, la Cathédrale et tout le diocèse du Puy fêtent l’anniversaire de cette consécration.

 

Ecoutons une légende qui nous vient du 14ème siècle et qui retrace l’histoire de notre cathédrale :

« D’après certains chroniqueurs, la Vierge Marie inspira à une veuve des environs du Puy qui souffrait d’une fièvre maligne de se faire transporter sur la colline d’Anis et de se coucher sur cette pierre druidique ; la malade obéit et, après un sommeil mystérieux, recouvre instantanément la santé. Elle s’en va trouver le premier évêque du Puy, Georges, et lui annonce de la part de la Vierge Marie que celle-ci veut être honorée sur le mont Anis. Le saint évêque (qui habitait alors à Saint-Paulien, à quelques km de là) vient visiter le rocher. Bien qu’on soit le 11 juillet, il trouve le sol couvert d’une épaisse couche de neige et aperçoit devant lui un cert qui dessine en courant l’enceinte d’une église.

Le pontife ne peut avoir de doute sur le sens de la vision, mais, ne disposant pas de ressources suffisantes pour construire l’édifice, il ordonne simplement d’entourer d’une haie de buissons épineux le tracé mystérieux. Le lendemain, la haie d’aubépines est en fleurs.

Deux cents ans plus tard, nouveau miracle. Nous sommes en l’an 430. Une femme paralytique de Ceyssac, s’étant étendue à son tour sur la pierre des fièvres, se relève elle aussi complètement guérie. Comme elle remercie la Vierge Marie, celle-ci lui apparaît et réclame, en témoignage de reconnaissance, l’érection d’un sanctuaire sur ce rocher privilégié.

Informé de la chose, l’évêque saint Vosy, après avoir longuement prié, fait construire le sanctuaire demandé. Toutefois, avant de rien entreprendre, il se rend à Rome. Non seulement le pape encourage l’évêque, mais encore il l’aide à réaliser son projet en lui adjoignant Scutaire, notre romain, sénateur et architecte qui sera le maître d’œuvre de l’édifice et deviendra par la suite évêque de ce lieu.

L’histoire merveilleuse de cet édifice ne s’arrête pas là. Le sanctuaire achevé, il faut penser à sa consécration. Vosy et Scutaire prennent de nouveau le chemin de Rom, espérant en rapporter les reliques nécessaires. Mais tandis qu’ils sortent du Puy, nos voyageurs rencontrent deux vieillards vénérables qui les arrêtent en leur disant : « inutile d’aller à Rome, retournez à Anis » et ils leur remettent des cassettes contenant des reliques, puis disparaissent mystérieusement…

Quand Vosy et Scutaire arrivent sur la sainte colline, les anges procèdent déjà à la consécration, au milieu d’éclatantes lumières allumées par des mains invisibles au son des cloches qu’un souffle mystérieux a mises en branle, dans un air embaumé de parfums et vibrant d’harmonies